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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 13:22

 

 

PLF 2012

 

L’assemblée nationale clôture les débats

Le PLF 2012 est définitivement adopté en deuxième lecture.

 

·      Loi SCELLIER


Il est instauré une période transitoire au taux de réduction d’impôt de l’année 2011 (13% pour le « non BBC » et 22% pour le « BBC ») sans coup de rabot 2012 pour les réservations enregistrées chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2011 et actées au plus tard le 31 mars 2012.

 

·        SCELLIER  2012

 

Période transitoire : 

taux en vigueur au 31 décembre 2011 pour les réservations enregistrées chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2011 actées au plus tard le 31 mars 2012 


SCELLIER METROPOLE

Actes notariés du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012

Réglementation thermique

 Non « BBC – 2005 »

BBC

Dépôt «  Demande PC »

Au plus tard le 31 décembre 2011

A compter du 1er janvier 2012

«  BBC – 2005 » jusqu’au 31 décembre 2012

Zone ANRU (RT2012 : 28 octobre 2011)

Actes notariés

Au plus tard le 31 décembre 2012

-

Du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012

Du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012

Taux CGI modifié

8%

Suppression

16%

16%

Coup de rabot

6%

-

13%

13%

Prorogation 1

4%

-

4%

4%

Prorogation 2

4%

-

4%

4%

METROPOLE 2012

 

 

Scellier Libre (9ans)

6%

-

13%

13%

Scellier intermédiaire (9,12 15 ans)

6% - 10% -14%

-

13% -  17%  -  21%

13% -  17%  -  21%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCELLIER OUTRE MER 2012

Actes notariés du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012

 

Départements d’outre-mer, Mayotte, Saint Barthélémy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon

Nouvelle Calédonie, Polynésie française et les Iles Walis et Futuna

Réglementation thermique

Uniquement pour les Dom à compter du 1er mai 2010

Réduction d’impôt sur 9ans

Réduction d’impôt sur 5ans

Taux CGI modifié

29%

29%

Coup  de Rabot

24%

24%

Prorogation 1

4%

4%

Prorogation 2

4%

4%

OUTRE MER 2012

 

Scellier Libre (5/9ans)

24%

24%

Scellier intermédiaire (5/9, 8/12, 11/15 ans)

24%  - 28% - 32%

24%  - 28% - 32%

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 


Loi Censi-Bouvard 

 

Il est instauré une période transitoire au taux de réduction d’impôt de l’année 2011 (18% - sans rabot 2012) pour les réservations enregistrées chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2011 et actées au plus tard le 31 mars 2012 (alignement sur le Scellier).

 

● Le taux de la réduction d’impôt Bouvard « raboté » pour 2012 est de 11 %.

● Il est instauré une période de prolongation jusqu’au 1er janvier 2015 au taux de l’année 2012 pour des acquisitions suivantes :

 

-       NEUF / VEFA : demande de PC déposée avant le 1er janvier 2012 => si l’acquisition fait partie d’un ensemble immobilier dont un logement au moins a été acquis neuf ou en l’état futur d’achèvement avant le 1er janvier 2012 ;

 

-       ANCIEN (logements achevés depuis au moins 15 ans) => si l’acquisition fait partie d’un ensemble immobilier (qui a fait ou fait l’objet de travaux de réhabilitation) dont un logement au moins a été acquis avant le 1er janvier 2012 et qui a fait lui-même l’objet de travaux de réhabilitation.

 

Outre-mer 

 

Il est instauré une période transitoire au taux de réduction d’impôt de l’année 2011 pour les réservations enregistrées chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2011 et actées au plus tard le 31 mars 2012 (Girardin immo).

 

Lorsque le bénéfice de la réduction d’impôt est subordonné à l’agrément préalable du ministre chargé du budget le coup de rabot 2012 ne s’appliquent ni aux investissements agréés avant le 28 septembre 2011, ni aux investissements ayant fait l’objet d’une demande d’agrément avant cette date, agréés avant le 31 décembre 2011 et qui ouvrent droit à la réduction d’impôt sur les revenus de l’année 2011 (Girardin industrielle).

 

I. Les dispositifs


Trois dispositifs qui coexistent en 2012

Extinction programmée

Dispositif pérenne

Trois dispositifs qui coexistent en 2012

Girardin

Scellier Outre-mer

Financement du logement social

Secteur

Libre

Intermédiaire

Libre

Intermédiaire

Social

Référence CGI

Article 199 undecies A

Article 199 septvicies

Article 199 undecies C

Réduction d’impôt

Taux

Taux

Taux

Taux

Taux

2009

40%

50%

40%

40 à 52%

50%

2010

30%

50%

40%

40 à 52%

50%

2011

 

40%

36%

36 à 46%

50%

2012

 

31%

24%

24% à 32%

50%

2013

 

 

 

 

50%

2014 à 2017

 

 

 

 

50%

Engagement de location

5 ans

5 ans

5/9 ans

5/9  à 15 ans

1 an

Limite de la réduction (2009 – 2011)

BOI 5 B-4-11

300 000 euros

BOI 5 B-4-11

(PLF 2012) Plafonnement au mètre carré dans la limite de 300 000 euros

Etalement de la réduction de la RI

5 ans

6 ans

5/9 ans

5/9  à 15 ans

 

 

Délai de mise en location

6 mois

12 mois

6 mois

Plafonds de loyers

NON

BOI 5 B-4-11

Décret du 28-12-09 - BOI 5 B-5-11

Décret du 28-12-09 - BOI 5 B-5-11

Décret du 15-01-2010

Plafonds de ressources

NON

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 11:49

Suite de notre article paru la semaine dernière.

 

Deuxième temps la dette publique : comme nous l’avons écrit plus haut, la crise financière a accentué la crise économique des pays de la zone euro et l’a transformé en crise budgétaire. En effet, ceux-ci pour faire face aux dépenses publiques incompressibles et à une dette en augmentation (du fait de la diminution des recettes), se sont trouvés emportés dans une spirale du surendettement. Sans parler de choix budgétaires pas toujours judicieux qui ont eu pour effet de « charger la barque » au point d’être en cessation de paiement (cf. la Grèce).  

 

Ce qu’il faut souligner également c’est que la nature du surendettement des pays de la zone euro découle aussi des déficits chroniques de leurs échanges avec le monde extérieur. Un endettement à la fois du secteur privé (ménages et entreprises) et du secteur public (les états). Mais quand le secteur privé se désendette (ce qui est le cas aujourd’hui) ce sont les états qui assurent seuls le financement du déficit extérieur. 

 

Les économistes distinguent alors deux cas de déficit chronique : les cas simples et les cas complexes (une façon pour nous de bien comprendre où sont les enjeux).

 

On parle de cas simple quand le pays, en faisant disparaître son déficit budgétaire, fait de facto disparaitre le déficit extérieur. On parle alors de déficits jumeaux extérieur et budgétaire. Il semblerait que la France soit dans cette situation : un déficit de la balance courante (déficit extérieur) égal à 3 - 4 % du PIB à côté de déficits publics importants très supérieurs au déficit extérieur, et ce malgré une forte désindustrialisation.

 

On parle de cas complexe quand la disparition du déficit budgétaire n’efface pas le déficit extérieur. Ce dernier est dû à des causes structurelles qui se cumulent : spécialisation de l’outil productif, perte de compétitivité, effort d’innovation insuffisant… La Grèce, l’Espagne, le Portugal sont confrontés à un déficit structurel que les investisseurs privés ne veulent plus financer.

 

De son côté la bourse, au regard des volumes échangés (en baisse) et de la volatilité des cours (en hausse), semble s’installer dans le rejet du risque. Ce qui fait dire à nombre d’observateurs que selon toute vraisemblance, les investisseurs de moyen - long terme désertent le marché et se prémunissent contre les excès à venir. 

 

Autant d’éléments qui conduisent à se demander comment éviter une sortie de la zone euro de ces pays en situations difficiles ? Diverses solutions sont avancées par les économistes : une Europe fédérale avec transfert de revenus ; le financement des déficits extérieurs par les préteurs institutionnels (Pays du Nord de l’Europe, BCE, FMI) s’accompagnant d’une politique de développement des secteurs exportateurs des pays aidés, une sorte de plan Marshall en quelque sorte ; une zone euro à plusieurs vitesses avec un euro apprécié en fonction de la situation économique et financière des pays (trois sous-ensembles sont envisagés : les pays du nord, les pays du centre et les pays du sud).

 

 Mais dès à présent, pour aller dans la bonne direction, il s’agit, comme l’ont décidé l’Allemagne et la France, de ne pas renouveler l’erreur commise avec la Grèce, à savoir la participation du secteur privé à la résorption de la dette d’un pays de la zone euro. Ainsi, les dettes dites souveraines resteront ce qu’elles auraient dû toujours être : des actifs a priori sans risque puisque le secteur privé, n’étant pas engagé de force dans la restructuration d’une dette, ne cherchera plus à s’en décharger. Ce qui a un effet désastreux, toute dette souveraine étant alors considérée comme une créance douteuse.   

Plus d'informations sur l'économie et vos finances perso sur le site www.kacius.fr
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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:41

Nouveau rebondissement cette nuit avec la validation par la commission mixte paritaire de la "rallonge" du dispositif Censi Bouvard.

Celui-ci bénéficie des conditions de 2011 jusqu'en mars 2012 si le contrat de réservation a été enregistré chez un notaire ou au centre des impôts avant le 31 décembre 2011.

Cette prolongation est calquée sur le dispositif Scellier qui est aussi prolongé jusqu'en mars 2012.

Extrait de l'échange :

 

Article 41 

Diminution du taux de la réduction d’impôt sur le revenu en faveur des investissements immobiliers réalisés dans le secteur de la location meublée non professionnelle 

Le présent article tend à introduire une mesure visant à garantir de façon transitoire le maintien des taux de réduction d’impôt sur le revenu applicables aux acquisitions réalisées en 2011 ou intervenant avant le 31 mars 2012, à la condition qu’elles aient fait l’objet d’un engagement d’investissement, pouvant prendre la forme d’un contrat de réservation enregistré auprès d’un notaire ou des services des impôts avant le 31 décembre 2011. 

Contre l’avis du Gouvernement, le Sénat a modifié le présent article en étendant cette période transitoire aux logements acquis neufs ou en l’état futur d’achèvement ayant fait l’objet d’un permis de construire avant le 1er  janvier 2012 et aux logements achevés depuis au moins quinze ans faisant partie d’un ensemble immobilier dont un logement au moins a été acquis ou réservé avant le 1er janvier 2012. 

Le rapporteur général propose de rétablir le texte adopté par l’Assemblée nationale, sous réserve d’une modification visant à maintenir l’avantage fiscal au taux de 2012 pour les engagements immobiliers intervenus avant le 31 décembre 2012. 

*     * 

La Commission est saisie de l’amendement CF 110 du rapporteur général et de l’amendement CF 22 de M. Michel Bouvard. 

M. le rapporteur général. Cet amendement concerne la réduction d’impôt en faveur de la location meublée non professionnelle, dite « réduction Censi-Bouvard ». Dans le cas d’un projet immobilier réalisé en plusieurs tranches, il vise notamment à maintenir le bénéfice du régime actuel jusqu’à l’achèvement du projet, à partir du moment où le permis de construire a été attribué avant la fin de cette année. 

En ce qui concerne la réhabilitation  des résidences existantes, j’avais d’abord considéré que l’on ne pouvait  pas à la fois supprimer l’avantage « Scellier » et maintenir le dispositif « Censi-Bouvard », mais le Sénat a manifesté sa préférence en faveur du second. Je propose donc d’en prolonger l’existence jusqu’en 2015. 

M. Michel Bouvard. Le problème qui subsiste est celui de la transition entre 2011 et 2012, ainsi que l’application du « coup de rabot », qui risque de compromettre le financement des opérations lancées au cours de l’année 2011. Certes, votre amendement, monsieur le rapporteur général, permet de suspendre l’application du taux de 2012 pendant la période transitoire. Il me semble toutefois qu’un risque juridique subsiste, notamment s’agissant des opérations de rénovation de l’immobilier de loisir. Mon amendement CF 22 vise donc à préciser le dispositif et à éviter que trois taux différents – celui de 2011, celui de 2012 et celui résultant du coup de rabot – puissent s’appliquer à un même projet. 

M. le rapporteur général. L’amendement que je propose répond à vos préoccupations : il prévoit des dispositions transitoires calquées sur celles qui accompagnent la suppression du dispositif Scellier et permet aux acquisitions réalisées jusqu’en 2014 de bénéficier de l’avantage Censi-Bouvard dans les conditions prévues pour la dernière année de son existence, c’est-à-dire au taux de 2012. Compte tenu de la suppression de l’avantage Scellier, il ne serait en effet pas équitable d’appliquer le taux de 2011 à des opérations lancées en 2014. 

M. Michel Bouvard retire l’amendement CF 22. 

La Commission  adopte l’amendement CF 110 du rapporteur général rétablissant le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture, sous réserve d’une modification visant à maintenir l’avantage fiscal au taux de 2012 pour les engagements immobiliers intervenus avant le 31 décembre 2012. 

En conséquence, l’article 41 est ainsi rédigé. 

 

Il en ressort le texte suivant :


 

ART. 41 N° 179

ASSEMBLÉE   NATIONALE

14 décembre 2011

_____________________________________________________

LOI DE FINANCES POUR 2012 (Nouvelle lecture) - (n° 4028)

 

AMENDEMENT N° 179

présenté par M. Carrez, Rapporteur général au nom de la commission des finances

----------

ARTICLE 41

À l’alinéa 2, après le mot :

« aux »,

rédiger ainsi la fin de cet article :

« acquisitions pour lesquelles le contribuable justifie qu’il a pris, au plus tard le 31 décembre 2011, l’engagement de réaliser un investissement immobilier. Dans ce cas, la réduction d’impôt s’applique au taux en vigueur au 31 décembre 2011 pour les logements acquis en 2011. À titre transitoire, l’engagement de réaliser un investissement immobilier peut prendre la forme d’une réservation, à condition qu’elle soit enregistrée chez un notaire ou au service des impôts avant le 31 décembre 2011 et que l’acte authentique soit passé au plus tard le 31 mars 2012.

« II. – Par dérogation aux dispositions du premier alinéa du I de l’article 199 sexvicies du

code général des impôts relatives à la date d’acquisition, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique dans les conditions prévues par ce même article aux logements acquis avant le 1er  janvier 2015 :

« 1° neufs ou en l’état futur d’achèvement ayant fait l’objet d’une demande de permis de construire avant le 1er  janvier 2012 et faisant partie d’un ensemble immobilier dont un logement au moins a été acquis neuf ou en l’état futur d’achèvement avant cette même date ;

1/2ART. 41 N° 179

« 2° achevés depuis au moins quinze ans, ayant fait l’objet ou faisant l’objet des travaux mentionnés au même article et faisant partie d’un ensemble immobilier dont un logement au moins a été acquis avant le 1er janvier 2012 et qui a fait ou qui fait l’objet des mêmes travaux.

« Le taux de la réduction d’impôt applicable est celui en vigueur au 1er janvier 2012. ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Le présent amendement propose de rétablir le texte  voté par l’Assemblée nationale en première lecture sous réserve d’une modification visant à maintenir l’avantage fiscal au taux de 2012 pour les engagements immobiliers intervenus avant le 31 décembre 2012.

2/2

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:22

Signe des temps, on parle de la crise de l’euro alors qu’il faudrait parler de la crise de la zone euro. Pourquoi ? Tout simplement parce que la monnaie unique résiste aux tensions même  si nombre de commentateurs spécialisés envisagent l’éclatement de la zone euro, et que, à l’image des travaux de l’OCDE, la récession se profile à l’horizon. Cela mérite une explication que nous allons tenter.

 

L’euro s’échange toujours au même niveau qu’il y a un an. Bonne surprise donc, mais pas si étonnant que ça si l’on regarde dans le rétroviseur. En effet, c’est au moment où en 1990 le japon était plongé dans une très forte récession, avec un système bancaire en grande difficulté, que le yen a commencé à s’apprécier, une raison à cela : le rapatriement d’actifs de la part des banques japonaises. On assiste aujourd’hui au même phénomène : les banques européennes ne pouvant accéder aux liquidités en dollars se sont repliés sur leurs produits domestiques. De plus, les marchés sont en attente et si les capitaux n’ont pas fui, c’est que personne ne croit à la disparition de la zone européenne. L’euro représente 26 % des réserves de changes mondiales (60 % pour le dollar) et de plus les Bunds allemand sont considérés par les investisseurs comme sûrs. Et pour clore : les marchés, selon les experts, ne croient pas à un dévissement de la paire euro-dollar.    

 

En fait l’économie de la zone euro s’est brisée sur le mur de la dette (90 % du Produit Intérieur Brut rien que pour la France, 121 % pour l’Italie). La crise financière a eu pour effet de mettre à jour la dette publique de l’ensemble des pays de la zone euro. Cela s’est produit en deux temps : la crise financière a débouché sur une crise économique au niveau de la majorité des pays européens à la recherche d’une relance économique qui se faisait attendre. La }locomotive~américaine étant elle-même en situation difficile : dégradation de sa note, dette abyssale (100 % de son PIB), chômage croissant.

 

Face à une situation de recul de l’activité, les états ont donc enregistré moins de recettes, alors que leurs dépenses sociales augmentaient, d’où un creusement des déficits, et un recours à l’emprunt. Mais, comme le recours à l’emprunt existait bien avant la crise, l’absence de reprise économique a creusé encore plus l’écart entre dépenses et recettes. D’où une dérive des finances publiques qui peut conduire à la faillite d’un état. La Grèce est à ce titre exemplaire, et ce d’autant que les taux directeurs de l’époque étaient si bas que le pays a pu s’endetter de façon déraisonnable.    

 

Revenons si vous le voulez bien sur le premier temps, la crise financière. Elle a montré la grande fragilité du système bancaire miné par les subprims. Un système qui n’a dû son salut que grâce à l’intervention conjuguée des banques centrales et des états. Une aide qui ne fut jamais gratuite puisque les prêts consentis par la France par exemple s’accompagnaient d’un taux d’intérêt de 4 % alors qu’elle empruntait à l’époque à 2 %.

On a de la sorte évité le pire (l’effet systémique) mais le système bancaire européen reste sous perfusion et ne sortira du gué que lorsque la BCE mettra en place toute une série de mesures susceptibles de rassurer les investisseurs. Ce qu’elle compte faire puisqu’elle a commencé par baisser son taux directeur, et ce d’autant que les fonds monétaires américains se sont retirés. Mais elle n’aidera les états que lorsque ceux-ci auront fait montre de discipline budgétaire.

S’il fallait s’arrêter quelques instants sur les banques européennes, nous dirions que celles-ci doivent se recapitaliser de façon à reconstituer leurs fonds propres ; et que dans cette course à la recapitalisation (l’EBA, le régulateur européen, a estimé les besoins du secteur bancaire à 106 milliards d’euros à trouver d’ici mi-2012) les établissements sont conduits à prendre des mesures drastiques, mais aussi à se retourner vers leurs produits domestiques. Qui somme toute est une bonne chose car ils reviennent à ce pour quoi ils existent.  

La suite d'ici quelques jours.

En attendant, toute l'actualité financière et immobilière sur le site www.kacius.fr

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:25
Les modalités d'application du dispositif Censi-Bouvard pour 2012 viennent à nouveau d'être modifiées.
Le Sénat a en effet supprimé le régime transitoire qui permettait un maintien des avantages fiscaux pour les réservations enregistrées en 2011 et actées au plus tard le 31 mars 2012 .
Mais il a en contrepartie amélioré nettement certaines dispositions pour 2012 :
- taux de 15 % après rabot pour les acquisitions de biens neufs ou en VEFA dont la demande de permis de construire est antérieure au 1er janvier 2012,
- taux de 15 % après rabot pour les acquisitions de logements situés dans des ensembles immobiliers de plus de 15 ans pour peu qu'au sein de cet ensemble immobilier, un acte de vente ait été signé ou qu'une réservation ait été enregistrée avant le 31 décembre 2011,
- taux de 11 % après rabot pour l'acquisition de logements qui ne satisfont pas aux conditions mentionnées ci-dessus.
Ce texte va devoir dorénavant être examiné en commission mixte paritaire et est donc encore susceptible d'être modifié. Devant ces incertitudes, plutôt que de parier sur une remise en place par la commission mixte paritaire du régime transitoire, il nous apparaît nécessaire, en qualité de conseil de nécessaire afin de signer les actes d'acquisition sur cette année 2011.
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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:57

Compte tenu du niveau de l’indice mensuel des prix à la consommation (hors tabac) d’octobre 2011, publié en novembre 2011 qui atteint un niveau correspondant à une hausse de 2,1 % par rapport à l’indice utilisé lors de la dernière revalorisation du SMIC au 1er janvier 2011, le SMIC et le minimum garanti ont fait l'objet d'une revalorisation anticipée, afin de les majorer dans la même proportion, soit de 2,1 %.

Le taux horaire du salaire minimum de croissance (SMIC) passe à 9,19 € au 1er décembre 2011 (contre 9 € depuis le début de l'année), et le minimum garanti s'établit, à la même date à 3,43 € (au lieu de 3,36 €).

Ainsi, le SMIC mensuel s'établit sur la base de la durée légale de 35 heures (base 151,67 heures) à 1 393,82 € et sur la base de 39 heures à 1 553,11 €. 

 

Note : Ces montants devraient faire l'objet d'une nouvelle revalorisation le 1er janvier 2012.

 

Source : Arr. 29 nov. 2011, JO 30 nov.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:55

L'âge légal de départ à la retraite et le nombre de trimestres exigés pour obtenir une retraite à taux plein avant 65 ans (âge progressivement porté à 67 ans), ont été peu à peu relevés afin de revenir à un équilibre dans les systèmes de retraites. Les années sans validation de droits à la retraite au cours de la carrière d'un individu revêtent donc une importance grandissante. La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) s'est donc penchée sur ce phénomène pour les générations 1944 et 1950. 

Il ressort de l'étude qu'entre le début de carrière et le passage à la retraite, la durée totale des périodes sans validation des hommes est d'environ 5 ans en moyenne pour les deux générations, tandis que celle des femmes diminue de 8,5 ans en moyenne pour celles de la génération 1944, à 7,5 ans pour la génération 1950. Pour les trois quarts des hommes, ces années sans validation se concentrent  en une seule période, alors que pour les femmes, la moitié cumulent ces trimestres non validés sur une seule période, un quart d'entre elles sur 2 périodes et 20 % sur 3 périodes ou plus. 

érence importante entre les hommes et les femmes, le moment où surviennent les périodes sans validation de droits : plutôt en fin de carrière pour les hommes et en début pour les femmes, même si ce phénomène se réduit depuis la mise en place de l'Assurance Vieillesse des Parents au Foyer (AVPF), en 1972, qui permet aux parents ayant interrompu totalement ou partiellement leur activité d'être couverts par l'assurance vieillesse grâce au paiement de cotisations sociales assuré par la CAF.

Pour les fins de carrière, l'augmentation des taux d'activité des seniors identifiée depuis quelques années et la mise en place de la retraite anticipée ont probablement contribué à la réduction des absences de validation constatée pour la génération 1950. 

 

Source : Cadrage, n°17, décembre 2011

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:54

En cas de passage du régime fiscal des sociétés de personnes à l'IS, les sociétés civiles doivent produire, dans un délai de 60 jours à compter de la réalisation de l'événement qui a entraîné le changement de régime fiscal :

d'une part, la déclaration de résultat du dernier exercice relevant du régime fiscal des sociétés de personnes,

et, d'autre part, le bilan d'ouverture de la première période d'imposition ou du premier exercice au titre duquel le changement prend effet.

L'administration vient de préciser à partir de quelle date ce délai de 60 jours doit être décompté lorsque le changement de régime fiscal résulte d'une option de la société civile pour son assujettissement à l'IS.

 

Note : Les sociétés civiles souhaitant opter pour leur assujettissement à l'impôt sur les sociétés (IS) doivent notifier cette option avant la fin du 3ème mois de l'exercice au titre duquel l'entreprise souhaite être soumise pour la première fois à l'IS. 

 

En cas d'option d'une société civile pour son assujettissement à l'IS, le point de départ du délai de 60 jours pour déposer la déclaration du dernier exercice à l'IR et le bilan d'ouverture à l'IS, s'entend, en principe, de la date de notification de cette option, laquelle correspond à la date à laquelle la société a expédié son courrier à l'administration fiscale et non à la date de réception du courrier par cette dernière.

Par exception, l'administration fiscale admet, lorsque la société a opté pour son assujettissement à l'IS avant le début de l'exercice à partir duquel son option produit ses effets, que ce délai ne soit décompté qu'à partir de la date à laquelle l'option prend effet, c'est-à-dire à partir du premier jour de l'exercice au titre duquel la société est assujettie pour la première fois à l'IS.

 

Note : L'administration rappelle que ce délai de 60 jours est un délai non franc qui inclut donc, selon le cas, le jour de notification de l'option pour l'IS ou le premier jour de l'exercice relevant de l'IS lorsque cette option est antérieure à cette date.

 

Source : RES n°2011/32, 22 nov. 2011

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:53

Les députés achevé hier, le 6 décembre, la première lecture du projet de 4ème loi de finances rectificative pour 2011 qui va désormais être soumis à l'examen des sénateurs. 

 

IR

 

Les députés ont adopté sans modification la mesure consistant à geler les barèmes de l'IR, de l'ISF et des droits de mutations à titre gratuit et les seuils et limites y indexés dès l'imposition des revenus perçus en 2011.

S'agissant du PFL (prélèvement forfaitaire libératoire), contrairement au gouvernement qui souhaitait augmenter uniformément son taux de 19 % à 24 %, les députés ont minoré la hausse du taux pour les dividendes craignant un renoncement massif au PFL (qui, à 24 %, ne présenterait plus aucun intérêt) et donc un effet négatif de trésorerie (le retour à l'IR différant la perception de l'impôt d'une année par rapport au prélèvement à la source). Ainsi, le taux du PFL serait porté, à compter de 2012, à :

24 % pour les produits de taux ;

21 % pour les dividendes et distributions assimilées.

Parallèlement, les taux de retenue à la source sur les revenus de capitaux mobiliers versés à des non-résidents seraient portés de 10 %, 12 %, 25 % et 55 % à respectivement 15 %, 17 %, 30 % et 55 %.

Les députés ont par ailleurs adopté un amendement étendant le champ d'application de l'exit tax (imposition des plus-values latentes en cas de transfert du domicile fiscal hors de France depuis le 3 mars 2011) en appréciant le seuil de soumission à cette taxe de 1,3 millions d'euros toutes participations confondues et non plus isolément par participation.

 

S'agissant des réductions et crédits d'impôt, le projet propose :

d'instituer, au titre de la réduction d'impôt pour dons, un plafond global de 15 000 € par an et par foyer fiscal, pour les dons et cotisations aux partis politiques (plafond qui se combinerait avec la limite actuelle de 7 500 € par parti),

de réserver la réduction Madelin (souscription au capital de PME), à compter de 2012, aux souscriptions au capital de petites entreprises en phase d’amorçage, de démarrage ou d’expansion,

d'exclure de la réduction d'impôt pour investissement outre-mer Girardin industriel avec rétrocession, les montages dans lesquels le contribuable investisseur contrôle en droit ou en fait, directement ou indirectement, l’entreprise exploitante (ce qui lui permet de bénéficier également de la rétrocession) et d'allonger la durée d'appréciation des conditions de la réduction d'impôt (5 ans) pour l'aligner sur la durée d'engagement souscrit par l’entreprise locataire d’utiliser l’investissement (7 ans minimum),

de proroger le crédit d'impôt pour investissements en Corse jusqu'en 2016, tout en diminuant le taux de l'avantage de 20 % à 10 % pour ses 2 dernières années d'application, 2015 et 2016 (avec par ailleurs, la mise en place d'un mécanisme de remboursement immédiat de la créance pour certaines entreprises),

de rétablir, pour 2012, à 4 le nombre maximum de régions limitrophes dans lesquelles les FIP éligibles aux réductions d'IR et/ou d'ISF peuvent puiser afin de constituer un vivier de 60 % de titre de PME européennes (un an seulement après avoir réduit ce nombre de 4 à 3).

Note : Le projet propose également de réduire les périodes d'exonération d'IR bénéficiant aux JEI (l'exonération totale serait limitée à 12 mois au lieu de 36 actuellement et celle de 50 % à 12 mois au lieu de 24 actuellement) et d'unifier le régime des droits d’auteurs en ouvrant à tous les auteurs d’œuvres de l’esprit la possibilité d’imposer les sommes perçues à l’impôt sur le revenu selon les règles prévues en matière de traitements et salaires lorsqu'elles sont versées par des tiers. 

 

Immobilier

 

L'Assemblée a voté l'application de nouvelles mesures qui tendent vers un assouplissement de la réforme des plus-values immobilières qui a été engagée cet été. En effet, le nouveau régime d'exonération pour durée de détention ne devrait pas s'appliquer pour les cessions de terrains nus constructibles dès lors qu'une promesse de vente a été enregistrée avant le 25 août 2011 et que la vente est conclue avant le 1er janvier 2013. 

De plus, un nouveau cas d'exonération des plus-values immobilières serait institué lorsque les 4 conditions cumulatives suivantes seraient remplies :

le cédant vit en maison de retraite ou dans un établissement spécialisé pour adultes handicapés ;

il n'a pas été passible de l'ISF au titre de l'avant-dernière année précédant la cession ;

son revenu fiscal de référence est inférieur aux plafonds de ressources prévus pour bénéficier du dégrèvement de taxe d'habitation applicable aux personnes de conditions modestes ;

la cession du bien intervient dans les 2 ans qui suivent l'entrée dans l'établissement.

Note : Le texte prévoit d'ouvrir aux syndicats de copropriété l'éco-PTZ, jusqu'ici réservé aux seuls copropriétaires pris individuellement.

 

Droits d'enregistrement

 

La procédure de dation en paiement, laquelle permet d'acquitter les droits d'enregistrement (droits de donation, de succession, droit de partage, ISF) par remise de biens, serait rationalisée. Conformément au projet de loi qui leur avait été présenté, les députés ont :

fixé à 10 000 €, par type d'imposition, le montant minimal de droits que le contribuable pourra proposer d'acquitter par dation ;

supprimé la possibilité de proposer en dation en paiement :

- des immeubles destinés à être cédés à une collectivité territoriale ou à un bailleur social pour être   affectés à l’usage de logements présentant le caractère d’habitations à loyer modéré,

- des titres cotés cédés en tant que dotation pour financer un projet de recherche ou   d’enseignement d’un établissement public ou d’une fondation reconnue d’utilité publique ;

aménagé le mécanisme de suspension des intérêts de retard afin d'éviter qu'il ne soit utilisé abusivement par des contribuables recherchant un gain de trésorerie :

- le retrait d’une offre de dation serait irrévocable pendant une durée de 6 mois (ce délai serait   prorogeable de 3 mois par décision administrative),

- le contribuable qui refuserait l’agrément de la dation à la valeur qu’il avait lui-même proposé ou   retirant son offre de dation serait privé du bénéfice de la suspension des intérêts de retard,

- les offres de dation de biens ayant déjà donné lieu à 2 refus d’agrément seraient désormais   irrecevables.

L'Assemblée nationale a en outre adopté 2 amendements introduits par le gouvernement :

la procédure de rescrit-contrôle des actes de donation et déclarations de succession, mise en place à titre expérimental en 2009 pour une période de 3 ans, serait pérennisée,

les personnes physiques soumises à une procédure de contrôle portant sur la valeur d'un bien immobilier pour la détermination de l'ISF ou des droits de mutation à titre gratuit pourraient obtenir, par voie électronique, communication des éléments d'informations relatifs aux mutations à titre onéreux de biens immobiliers comparables intervenus dans un périmètre et pendant une période déterminés.

Taxation des retraites chapeaux

 

Les députés ont modifié le barème d'imposition retenu pour le calcul de la contribution due par les bénéficiaires de rentes versées dans le cadre des régimes de retraite dite chapeau (ou contrats "article 39"). Une troisième tranche du barème à 21 % serait créée pour la part des rentes mensuelles supérieures à 24 000 €, aussi bien pour celles versées avant le 1er janvier 2011 que celles versées après cette date. Les autres tranches du barème et les taux de 7 % et 14 % restent en revanche inchangés.

Par ailleurs, il est également prévu, à compter de l'imposition des revenus de 2011, d'admettre la déduction de cette contribution pour l'assiette de l'impôt sur le revenu dans la limite de la fraction acquittée au titre des premiers 1 000 € de rente mensuelle.

 

Source : Projet de 4ème loi de finances rectificative pour 2011, n°780, Assemblée Nationale, 6 déc. 2011

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:50

Les sénateurs ont terminé la lecture du PLF 2012, le 6 décembre, en l'amendant sur de nombreux points. Toutefois quelques mesures ont été adoptées dans les mêmes termes qu'à l'Assemblée nationale, les rendant définitives.

 

Mesures définitives

 

Les mesures suivantes ont été adoptées dans les mêmes termes et peuvent d'ores et déjà être considérées comme définitivement adoptées :

le rabot des niches fiscales de 15 % (un point reste toutefois en discussion dans la mesure où, contrairement aux députés, les sénateurs ont voté un aménagement des taux de la réduction Girardin industriels avec rétrocession),

le principe et les modalités de calcul de la taxe sur les hauts revenus (les sénateurs prévoient toutefois de rendre cette taxe pérenne),

les aménagements aux dispositifs :

- Scellier (fin du dispositif en 2012, diminution du taux de la réduction…),

- Bouvard (diminution du taux de la réduction) avec cependant un aménagement de la mesure    d'entrée en vigueur progressive pour les investissements initiés avant 2012,

- du crédit d'impôt en faveur du développement durable (diminution des taux et prorogation jusqu'en    2015),

- Madelin (assouplissement des conditions tenant au nombre de salariés -supprimée en cas de    souscription via holding dont 10 % au moins du capital est détenu par une société coopérative ou    par leur union- et au respect du plafond des aides de minimis -supprimée pour les entreprises    solidaires actives dans le secteur du logement social) -,

- en faveur des SOFICA (prorogation de la réduction d'impôt jusqu'en 2014),

la suppression de l'abattement sur les cessions de chevaux de courses,

la suppression de l'abattement de 40 % sur les dividendes issus des bénéfices distribués par les sociétés d'investissements immobiliers cotées (SIIC) et interdiction de loger les titres de ces sociétés dans un PEA.

Articles modifiés 

 

Les sénateurs ont par ailleurs modifié plusieurs mesures votées par les députés et proposé plusieurs nouvelles mesures.

Ils ont ainsi :

confirmé la suppression de l'abattement pour durée de détention applicable aux plus-values de cession de valeurs mobilières (hors départ à la retraite des dirigeants qui bénéficieraient du maintien de ce dispositif), mais ont supprimé le mécanisme de report d'imposition proposé par les députés en remplacement de cet abattement,

renforcé le plafonnement global des niches fiscales qui passerait à 10 000 € (la partie proportionnelle au revenu imposable serait supprimée) pour les dépenses et investissements réalisés en 2012,

augmenté le taux du crédit d'impôt au titre de la réalisation de travaux prescrits dans le cadre d'un PPRT de 30 % à 40 % et ont confirmé la majoration du plafond des dépenses prises en compte dans ce cas (porté à 10 000 € pour une personne seule et 20 000 € pour un couple soumis à imposition commune),

supprimé la mesure qui portait sur la création d'une taxe applicable sur les loyers excessifs pratiqués sur les locations de logements dont la surface est inférieure à 14 m²,

plafonné à 300 000 € l'exonération de la 1ère cession d'un bien immobilier, autre que la résidence principale, en cas de remploi des sommes perçues,

fixé à 45 000 € (au lieu de 30 000 €) le plafond de revenus à ne pas dépasser pour cumuler l'éco-PTZ avec le crédit d'impôt développement durable,

modifié le recentrage du PTZ + (en prévoyant notamment de supprimer la restriction actuelle aux seuls logements neufs, en le soumettant, en cas d'acquisition d'un logement neuf, à des conditions de performance énergétique dès le 1er janvier 2013, et en cas d'acquisition d'un logement ancien, à la réalisation de travaux, en fixant à 64 875 € le plafond de ressources à ne pas dépasser).

Articles nouveaux

 

Au rang des mesures nouvelles, adoptées contre l'avis du gouvernement, figurent notamment :

l'instauration d'une nouvelle tranche d'imposition à l'IR au taux de 45 % pour la tranche supérieure à 100 000 €,

la suppression du bouclier fiscal dès 2012,

l'instauration d'une règle d’indexation automatique des seuils et des barèmes de la prime pour l’emploi,

la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires,

le rétablissement de l'exonération totale des indemnités d'accident du travail (exonérées à hauteur de 50 % seulement depuis 2010),

l'exclusion des primes relatives aux contrats d'assurance de loyers impayés des charges déductibles des revenus fonciers,

s'agissant de l'imposition des dividendes, la suppression du PFL (les dividendes seraient ainsi toujours soumis au barème progressif de l'IR) et la réduction de l'abattement de 40 % à 20 %,

la division par deux, dès l'imposition des revenus de 2011 acquittée en 2012, du plafond des intérêts pris en compte pour le calcul du crédit d'impôt accordé au titre des intérêts des emprunts souscrits pour la construction ou l'acquisition de sa résidence principale,

la diminution des plafonds de l'avantage fiscal accordé au titre de l'emploi d'un salarié à domicile,

la suppression de la réduction d'impôt au titre des assurances contre les impayés de loyer,

l'aménagement sur divers points du crédit d'impôt recherche,

l'abrogation de la réforme de l'ISF et la remise en cause de certaines exonérations (pactes Dutreil, exonération des titres de sociétés reçus en contrepartie de la souscription au capital de PME, taxation uniquement partielle des titres détenus par les actionnaires salariés et mandataires),

la remise en cause de l'ensemble des allègements sur les droits de mutation à titre gratuit adoptés dans le cadre de la loi TEPA, à l’exception de l’exonération de droits de succession dont bénéficie le conjoint survivant ou le partenaire lié par un PACS,

le rétablissement, à 1,1 %, du taux du droit de partage,

le durcissement du régime actuel de la taxe obligatoire sur les cessions de terrains nus devenus constructibles via la suppression de certaines exonérations et la modification des taux applicables,

l'augmentation de 15 à 20 ans, sous certaines conditions, du délai d'exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties en cas de financement d'un logement locatif par un prêt aidé par l'Etat ou une convention Anah,

l'ouverture de l'exonération de taxe foncière sur les logements vacants aux locaux annexes à ces logements et la prise en compte de cette exonération dès la date de dépôt de la demande d'autorisation de démolir le logement ou de la subvention de travaux,

la création d'une exonération facultative, totale ou partielle en fonction de la délibération de la commune ou de l'EPCI à fiscalité propre, de taxe foncière sur les propriétés bâties applicable aux logements locatifs sociaux qui bénéficient d'une convention APL.

Source : Projet de loi de finances pour 2012, n°18, Sénat, 6 déc. 2011

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